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dimanche 31 mars 2013

Retour gagnant pour Talisco parti à la conquête de l'Ouest !


Talisco par Yann Orhan

Il n’y a pas d’âge pour exceller dans un art, la preuve, le trentenaire Talisco, apporte un souffle nouveau à la pop – folk française à laquelle il ajoute avec brio une touche d’électro.
Le road-trip musical de l'artiste nous amène à la conquête de l’Ouest dans une virée en 4L. La destination choisie aurait pu en emmener plus d’un dans une route à sens unique mais c’est sans compter sur l’ingéniosité du chanteur pour trouver des contrées non explorées: ballades entrainantes, voix atypique, textes habiles même s’ils ne sont pas signés dans sa langue maternelle. On ne peut qu’attendre avec impatience le futur album de Talisco. Mais patience, pour le moment seul son EP, « My home » est déjà dans les bacs et il nous transporte au cœur d’un voyage tellement captivant qu’on aimerait qu’il ne s’arrête jamais.

Comment as-tu fait tes débuts dans la musique ?
Je n’ai pas de parents musiciens mais une mère et une grand-mère espagnoles dotées d’une grande sensibilité artistique. De son vivant, ma grand-mère chantait merveilleusement bien, avec ses tripes et son vécu. Une vraie source d’énergie encore à ce jour.
Il n’y a jamais vraiment eu de déclic pour la musique, créer a toujours été un besoin, depuis tout petit.
Tous les supports de créations étaient bons (peintures, vidéos, etc.) mais rapidement, à l’âge de 11 ans, la musique m’a semblé être le moyen le plus spontané pour exprimer mes émotions. Je me suis alors fais offrir ma première guitare…

Bordelais de naissance, comment en arrive-t-on à être à l'origine d'un son qui a tout de celui d'un artiste américain ? Pourquoi ce choix d'écrire en anglais, est-ce plus natruel que d'écrire en français ?
Je n’ai pas choisi d’avoir un son américain. Je travaille de manière très instinctive, avec ma sensibilité. Mes influences sont larges, j’aime la musique dans tous ses registres. Impossible pour moi de donner un nom, il n’y a pas un groupe qui m’a marqué mais des centaines. De l’électro à la pop, en passant par la folk, ce sont plusieurs années d’écoutes musicales qui participent à mes influences. Ma plus grande source d’inspiration, c’est l’évasion. Quant à l’anglais, j’aime et préfère  la musicalité de cette langue mais je ne tourne pas le dos à la langue française.

D’où vient ce nom Talisco ? 
C’est un hommage que je garde secret !

                                           Talisco - Your Wish

Que raconte ton EP « My home » sorti le 18 mars ?
Une chevauchée effrénée, un souffle.

Tes mélodies mélangent pop, folk, électro comment es-tu arrivé à créer ces sonorités, qui t’a entouré dans la phase de création de cet EP ?
Pendant les phases de création je suis seul, entouré de mes instruments. Je passe plusieurs heures à créer des morceaux que je réécoute lors de mes voyages ou en sillonnant les rues de Paris, un de mes moments préféré… Le bon morceau, c’est celui qui me donnera envie de me jeter à l’eau !
Il n’y a pas de recettes pour les sonorités, j’essaie d’être le plus sincère possible avec moi-même. 

Actuellement, on parle beaucoup de « crowdfunding »  penses-tu que l’avenir des artistes est de se faire aider par leurs fans pour produire leur album ?
Je connais mal ce système. Dans le meilleur des mondes, oui, ce serait beau mais d’une façon ou d’une autre, il y a toujours une industrie derrière.

Tu as signé récemment avec le label indépendant Roy Music, qu’est-ce qu’un label indépendant apporte de plus ou de moins à un artiste que d'autres labels ?
Pour ma part, une liberté artistique, une sincérité et l’envie de faire de belles choses.

Ton album est-il en cours de préparation ?
Oui, il est même bien avancé.

Qu’écoutes-tu comme musique actuellement ?
Je viens de découvrir Alt-j en retard… Une belle découverte. 

Tes prochains concerts à Paris et Lille sont confirmés, comment te prépares-tu avant ces dates ?
Je travaille avec deux musiciens formidables, l’idée est de retranscrire au mieux l’énergie de la musique sans faire de concession: « Brut et efficace sans perdre l’émotion ». Le live, c’est pour moi très existant et effrayant à la fois, je veux pouvoir donner du plaisir aux gens, c’est ma plus grande récompense. Et bien évidemment, j’ai encore beaucoup à apprendre. 


Talisco en ligne 

Prochains concerts de Talisco
19 avril - Alençon avec Lou Doillon
9 mai - Lille - l'Aéronef
21 mai - Villa Schweppes - Festival de Cannes
28 juin - Mulhouse - Noumatrouff - Festival Bêtes de Scène


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